Mes filles sont les tantes de leur arrière-grand-mère
marchaldesalm, lundi 12 juin 2006 - 18:00:00
Mes filles, jeunes adolescentes ont la chance d'avoir encore leur arrière-grand-mère qui doit souffler cent deux bougies dans un mois. Et pourtant elle est leur nièce. Ceci en remontant à un ancêtre dont elles descendent par leur grand-père maternel à la treizième génération et par leur grand-mère maternelle à la dix-septième. Cet aïeul est né vers 1550.
Dès la première génération il y a vingt ans d'écart entre les frère et soeur et une branche de la descendance s'est régulièrement mariée jeune et l'autre tard. En débutant par la généalogie ascendante il y a un décalage dès le départ. Le père de leur grand-père avait six mois de plus que la grand-mère de leur grand-mère. Pour lier la sauce, ma mère est également deux fois la nièce de ma belle-mère, par un mariage remontant à 1617. Et, parenté beaucoup plus proche, mon père est le neveu de ma mère par un mariage datant de 1782.
Il va de soi que les termes de tante, nièce et neveu sont utilisés ici dans un sens beaucoup plus large qu'enfants de frères et soeurs. Il s'agit de parenté, parfois éloignée, avec une différence de générations. C'est ainsi que Catherine de MEDICIS nommait le Pape Clément VII son oncle, alors qu'il était le cousin germain de son grand-père. En inspectant les ramifications des arbres ascendants de chacun d'entre nous, on parvient ainsi à établir l'universelle parenté du genre humain.
Eric Marchal de Salm
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