D'un âge à l'autre
marchaldesalm, dimanche 18 juin 2006 - 18:00:00
Des mélanges dans la pyramide des âges
En 1757 une demoiselle née en 1736 épousa un veuf né en 1687, dont la première femme qu'il avait épousé en 1714, née en 1691 et en 1727 lui avait donné huit enfants entre 1715 et 1725, dont un seul le rendit trois fois grand-père entre 1752 et 1759. Le deuxième lit de notre héros produisit trois filles de 1760 à 1763 (la plus jeune née le 19 août).
Le père de la deuxième femme, né en 1694, marié en 1721 et ayant eu cinq autre enfants à partir de 1722 perdit sa femme en 1756 et se remaria en 1758 parvenant à produire lui aussi trois filles entre 1760 et 1763 (la plus jeune née le 10 août), année où il décéda. Le gendre mourut quant à lui en 1768.
Qu'on se penche sur la situation de cette famille singulière. Mettons-nous à la place de l'enfant née le 19 août 1763. Elle avait une mère de 27 ans, un père de 76 ans, un grand-père de 69 ans, des soeurs de 2 et 3 ans, des demi-frères et soeurs entre 38 ans et 48 ans, des neveux entre 4 et 11 ans et des oncles et tantes entre 9 jours et 3 ans pour un lot et d'une quarantaine d'années pour l'autre.
Comme rien n'est simple, l'aînée des trois enfants de nos deux "jeunes mariés" de 1757 épousa son cousin issu de germains, petit-fils du frère de son père dont elle eut une fille qui épousa son cousin germain, fils de la soeur de son père.
Dans les conseils prodigués aux généalogistes débutants on précise généralement qu'il faut compter trois générations par siècle. Ce qui veut dire qu'une personne née vers 1900, aurait un enfant vers 1933, un petit-enfant vers 1966 et un arrière-petit-enfant vers 2000. Mais il ne s'agit que d'une moyenne et il peut y avoir très vite des écarts.
J'ai ainsi retrouvé une lunévilloise née en 1797, dont le père est né dans les Vosges en 1728 et le grand-père à Paris en 1662, ce qui représente cent trente-cinq ans entre le grand-père et la petite-fille, soit exactement le double de ce qui est considéré comme l'âge normal.
Eric Marchal de Salm
Cet article est de Lorraine 3 Frontières L3FR
( https://l3fr.org/l3fr/e107_plugins/content/content.php?content.107 )
marchaldesalm, dimanche 18 juin 2006 - 18:00:00
D'un âge à l'autre
Des mélanges dans la pyramide des âges
En 1757 une demoiselle née en 1736 épousa un veuf né en 1687, dont la première femme qu'il avait épousé en 1714, née en 1691 et en 1727 lui avait donné huit enfants entre 1715 et 1725, dont un seul le rendit trois fois grand-père entre 1752 et 1759. Le deuxième lit de notre héros produisit trois filles de 1760 à 1763 (la plus jeune née le 19 août).
Le père de la deuxième femme, né en 1694, marié en 1721 et ayant eu cinq autre enfants à partir de 1722 perdit sa femme en 1756 et se remaria en 1758 parvenant à produire lui aussi trois filles entre 1760 et 1763 (la plus jeune née le 10 août), année où il décéda. Le gendre mourut quant à lui en 1768.
Qu'on se penche sur la situation de cette famille singulière. Mettons-nous à la place de l'enfant née le 19 août 1763. Elle avait une mère de 27 ans, un père de 76 ans, un grand-père de 69 ans, des soeurs de 2 et 3 ans, des demi-frères et soeurs entre 38 ans et 48 ans, des neveux entre 4 et 11 ans et des oncles et tantes entre 9 jours et 3 ans pour un lot et d'une quarantaine d'années pour l'autre.
Comme rien n'est simple, l'aînée des trois enfants de nos deux "jeunes mariés" de 1757 épousa son cousin issu de germains, petit-fils du frère de son père dont elle eut une fille qui épousa son cousin germain, fils de la soeur de son père.
Dans les conseils prodigués aux généalogistes débutants on précise généralement qu'il faut compter trois générations par siècle. Ce qui veut dire qu'une personne née vers 1900, aurait un enfant vers 1933, un petit-enfant vers 1966 et un arrière-petit-enfant vers 2000. Mais il ne s'agit que d'une moyenne et il peut y avoir très vite des écarts.
J'ai ainsi retrouvé une lunévilloise née en 1797, dont le père est né dans les Vosges en 1728 et le grand-père à Paris en 1662, ce qui représente cent trente-cinq ans entre le grand-père et la petite-fille, soit exactement le double de ce qui est considéré comme l'âge normal.
Eric Marchal de Salm
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