Les effets des unions consanguines.

marchaldesalm, vendredi 06 octobre 2006 - 18:00:00

Les effets des unions consanguines.


Il est couramment admis que les mariages entre cousins engendrent des enfants porteurs de toutes les tares. Qu’il me soit permis d’évoquer ici mon arrière-grand-père maternel, dispensé du service militaire pour défaut de taille, car il ne mesurait qu’un mètre cinquante. Or il descendait à la fois d’Anne FERRY, tante paternelle et d’Antoine HERRIOT, frère du grand-père maternel de Nicolas FERRY, connu sous le nom de \"Bébé\", nain de la Cour du roi Stanislas à Lunéville. A sa mort à l’âge de vingt-deux ans et presque six mois en 1764, il mesurait quatre-vingt-neuf centimètres. On peut voir là l’origine de ce \"défaut de taille\".

Mon arrière-grand-père épousa sa cousine germaine qui, elle descendait deux fois d’Anne FERRY, tante de Bébé et une fois de son oncle paternel, Nicolas, une fois d’Antoine HERRIOT, frère du grand-père maternel, une fois de Marguerite HERRIOT, sœur de l’arrière-grand-père maternel, deux fois de Nicolas BENOIT et deux fois d’Anne BENOIT, frère et sœur de la grand-mère paternelle et deux fois de Ferry FERRY, frère de l’arrière-grand-père paternel. Avec une consanguinité aussi lourde, on pourrait s’attendre à une descendance \"de petite taille\" pour le moins.


Tous les enfants et petits-enfants de ce couple avaient une taille normale et moi qui suis leur arrière-petit-fils, mesure un mètre quatre-vingt-treize. Un spécialiste expliquerait sans doute la chose par une mutation génétique.

Eric Marchal de Salm



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